regard du dedans, vie au dehors | le temps enroulé à l’infini et le jour ressemble à la nuit c’est ici que tout commence ou recommence là où l’histoire se dit
[jrnl|temps passé]
Sur les quais, en attente du BatCub, regarder des planches de BD. A noter qu’il fait déjà jour à 7 heures 30 maintenant. Les fortes pluies de la nuit ont lavé le sol encore gorgé de l’humidité des derniers jours. C’est le début de la semaine, il faudra faire son deuil sur la traversée du fleuve en bateau, une grosse branche s’est prise dans l’hélice et le personnel de bord peine à la retirer.





Le soir, le retour. Laisser trainer les yeux au-delà de la vitre du tram. Le temps n’est pas propice aux longues flâneries le long des quais, les bars attentent patiemment les clients.

Avec M. nous nous retrouvons en ville. Il a fait une belle journée. Nous mangeons un bagel salé avant de nous rendre à l’Auditorium pour voir le spectacle de danse Explosion de la compagnie Rêvolution. En sortant, l’envie d’échanger autour d’un verre.



A la croisée des chemins. La ville se renouvelle chaque jour, tout en restant la même. Paradoxe. J’aime la sentir proche, vivante, à l’écoute. Secrète, elle se livre au compte-goutte. Alors marcher sur ses trottoirs parfois défoncés, sentir ses odeurs parfois fortes ou sucrées, se glisser dans ses rues étroites aux façades ravalées, la pierre blonde à nu.