les voyages ne sont jamais les mĂȘmes, pourtant c’est toujours la mĂȘme force qui me propulse vers cet inconnu

Ciel menaçant ce matin. On ne verra certainement pas les sommets enneigĂ©s des chaĂźnes montagneuses autour de Seattle. Avant dâatteindre le downtown, il va falloir affronter quelques ralentissements.

Un petit dĂ©jeuner trĂšs français pour une transition en douceur. Le Panier, le nom aurait dĂ» me mettre sur la piste⊠Puis passer devant le premier Starbucks, ne pas avoir envie de faire la queue, regarder de lâextĂ©rieur sera suffisant. Beaucoup dâasiatiques dans ce quartier de Pike Place Market, trĂšs touristique. On les observe rentrer dans le cafĂ© puis en ressortir avec un des fameux breuvage dans un Thermos flashy achetĂ© Ă prix fort. Ils sont contents, se prennent en photo devant lâenseigne, joyeux.



emblĂšme du Pike pPlace Market
Ăcouter les pulsations de la ville au 73Ăšme Ă©tage du Columbia Center. Se dire que la vie semble Ă©trange vue de si haut. En bas, ça grouille, ça se dĂ©place dans un sens et dans lâautre sur des rubans en bĂ©ton ça flotte sur lâeau comme des minis coquilles.



Ici, comme Ă Portland ou dâautres grandes villes dĂ©jĂ traversĂ©es, la misĂšre hante les rues du centre-ville. En rejoignant la 3Ăšme rue, un groupe de sans domicile fixe deale de la drogue, plus loin, cet homme se parle Ă lui-mĂȘme comme pour se persuader quâil reste encore un soupçon dâhumanitĂ© en lui, Ă quelques pas, certains dorment sur des cartons aussi sales que le trottoir, celui-ci , le regard dans le vide porte des vĂȘtements qui pourraient tenir debout sans lui. Et la vie se poursuit, autour.
On a arpentĂ© plusieurs blocs du downtown, durant la journĂ©e, certainement assez pour sâimaginer comment la vie peut sâĂ©couler dans cet environnement urbain si proche de la nature. La nature, on termine avec elle. Pas trĂšs sauvage, mais elle nous rappelle quâelle existe autour de nous, quâil faut la prĂ©server, la respecter, sâen inspirer.
Good morning Blue eyes on the horizon,
Thank you for another vibrant reporting with this last postcard from the US territory. Seattle – huge and vertiginous immensity of this town, almost too high skyscrapers for its too small and vulnerable human beings trying to survive in this cold inferno of metal and glass?
Le plaisir de sourire et de rire aux batifolages de ces loutres dĂ©lurĂ©es toute Ă leur toilette, et Ă la valse endiablĂ©e de ces poissons aux fabuleuses couleurs. MĂȘme enfermĂ©s dans un aquarium gĂ©ant, ils nous font de lâĆil et nous voilĂ tout Ă©claboussĂ©s de leur beautĂ© et gaitĂ© naturelles .
Now itâs time, time for you to get on one of those mechanic birds to fly back home; stronger, wiser, your head filled with memorable images and unfathomable emotions, lucky and brave traveller.
Such a wonderful trip, and such a chance for us to have been part of it. Thank you, thank you so much.
Et maintenant on a envie de tâimaginer, confortablement installĂ©e dans ton fauteuil, cĂŽtĂ© hublot, les yeux perdus dans le bleu du ciel, scrutant lâhorizon; ouvert sur tes genoux, page 3, le roman de Louise Erdrich, dĂ©nichĂ© Ă la librairie Powellâs.
Have a nice and smooth flight back home, dear Blue eyes on the horizon.
Thank you my dear reader ! It was a pleasure to have you by me during this road trip, send me your emotion.
In a few hours, Iâll be in the airplaine, back home with all of those pictures in my head. That was wonderfull !
Say hello sometimes if you feel like it.
Here come more posts from France list of time every weekâŠ
That was nice to meet you, Katie.
See you !
CâĂ©tait bien la peine de faire autant de kilomĂštres pour manger des viennoiseries.
Câest bien ce quâon sâest dit !
T’avoir suivie jusqu’Ă ce jour 39, pas Ă pas, jour aprĂšs jour, paysage aprĂšs paysage, a rythmĂ© mes matins… je n’oublierai pas l’expĂ©rience…
Ă prĂ©sent je t’attends de ce cĂŽtĂ© de l’Atlantique…
Tellement adorable de ta part, moi non plus je nâoublierai pas ton accompagnement quotidien. Quelle chance jâai eu que tu mâoffres ton regard si pertinent. Ă trĂšs vite cĂŽtĂ© « vieille » Europe !