crnt us đŸ‡ș🇾 route 20 | jr 39 Seattle

les voyages ne sont jamais les mĂȘmes, pourtant c’est toujours la mĂȘme force qui me propulse vers cet inconnu

ƒuvre de Shepard Fairey

Ciel menaçant ce matin. On ne verra certainement pas les sommets enneigĂ©s des chaĂźnes montagneuses autour de Seattle. Avant d’atteindre le downtown, il va falloir affronter quelques ralentissements.

Au loin se dessine la skyline de Seattle

Un petit dĂ©jeuner trĂšs français pour une transition en douceur. Le Panier, le nom aurait dĂ» me mettre sur la piste
 Puis passer devant le premier Starbucks, ne pas avoir envie de faire la queue, regarder de l’extĂ©rieur sera suffisant. Beaucoup d’asiatiques dans ce quartier de Pike Place Market, trĂšs touristique. On les observe rentrer dans le cafĂ© puis en ressortir avec un des fameux breuvage dans un Thermos flashy achetĂ© Ă  prix fort. Ils sont contents, se prennent en photo devant l’enseigne, joyeux.

Comme à la maison
 (hélas !)
L’attraction du marchĂ©
Le cochon « Rachel Â»
emblĂšme du Pike pPlace Market

Écouter les pulsations de la ville au 73Ăšme Ă©tage du Columbia Center. Se dire que la vie semble Ă©trange vue de si haut. En bas, ça grouille, ça se dĂ©place dans un sens et dans l’autre sur des rubans en bĂ©ton ça flotte sur l’eau comme des minis coquilles.

Ici, comme Ă  Portland ou d’autres grandes villes dĂ©jĂ  traversĂ©es, la misĂšre hante les rues du centre-ville. En rejoignant la 3Ăšme rue, un groupe de sans domicile fixe deale de la drogue, plus loin, cet homme se parle Ă  lui-mĂȘme comme pour se persuader qu’il reste encore un soupçon d’humanitĂ© en lui, Ă  quelques pas, certains dorment sur des cartons aussi sales que le trottoir, celui-ci , le regard dans le vide porte des vĂȘtements qui pourraient tenir debout sans lui. Et la vie se poursuit, autour.

On a arpentĂ© plusieurs blocs du downtown, durant la journĂ©e, certainement assez pour s’imaginer comment la vie peut s’écouler dans cet environnement urbain si proche de la nature. La nature, on termine avec elle. Pas trĂšs sauvage, mais elle nous rappelle qu’elle existe autour de nous, qu’il faut la prĂ©server, la respecter, s’en inspirer.

À l’aquarium, mes prĂ©fĂ©rĂ©es ! Les loutres

6 commentaires sur « crnt us đŸ‡ș🇾 route 20 | jr 39 Seattle »

  1. Good morning Blue eyes on the horizon,

    Thank you for another vibrant reporting with this last postcard from the US territory.  Seattle –  huge and vertiginous immensity of this town, almost too high skyscrapers for its too small and vulnerable human beings trying to survive in this cold inferno of metal and glass?

    Le plaisir de sourire et de rire aux batifolages de ces loutres dĂ©lurĂ©es toute Ă  leur toilette, et Ă  la valse endiablĂ©e de ces poissons aux fabuleuses couleurs. MĂȘme enfermĂ©s dans un aquarium gĂ©ant, ils nous font de l’Ɠil et nous voilĂ  tout Ă©claboussĂ©s de leur beautĂ© et gaitĂ© naturelles .

    Now it’s time, time for you to get on one of those mechanic birds to fly back home; stronger, wiser, your head filled with memorable images and unfathomable emotions, lucky and brave traveller.

    Such a wonderful trip, and such a chance for us to have been part of it. Thank you, thank you so much.

    Et maintenant on a envie de t’imaginer, confortablement installĂ©e dans ton fauteuil, cĂŽtĂ© hublot, les yeux perdus dans le bleu du ciel, scrutant l’horizon; ouvert sur tes genoux, page 3, le roman de Louise Erdrich, dĂ©nichĂ© Ă  la librairie Powell’s.

    Have a nice and smooth flight back home, dear Blue eyes on the horizon.

    1. Thank you my dear reader ! It was a pleasure to have you by me during this road trip, send me your emotion.
      In a few hours, I’ll be in the airplaine, back home with all of those pictures in my head. That was wonderfull !
      Say hello sometimes if you feel like it.
      Here come more posts from France list of time every week

      That was nice to meet you, Katie.
      See you !

  2. T’avoir suivie jusqu’Ă  ce jour 39, pas Ă  pas, jour aprĂšs jour, paysage aprĂšs paysage, a rythmĂ© mes matins… je n’oublierai pas l’expĂ©rience…

    Ă  prĂ©sent je t’attends de ce cĂŽtĂ© de l’Atlantique…

    1. Tellement adorable de ta part, moi non plus je n’oublierai pas ton accompagnement quotidien. Quelle chance j’ai eu que tu m’offres ton regard si pertinent. À trĂšs vite cĂŽtĂ© « vieille » Europe !

Laisser un commentaire