regard du dedans, vie au dehors | le temps enroulé à l’infini et le jour ressemble à la nuit c’est ici que tout commence ou recommence là où l’histoire se dit
[jrnl|temps passé]

Avant de prendre la route pour Bonifacio, il a fallu trouver une borne de recharge pour la voiture électrique de location. Petite visite au Auchan de Propriano. Attente sur un banc à regarder le défilé des vacanciers et des locaux avec leur chariot plein de courses. Sur le parking, un ballet de coffres de voiture qui s’ouvrent et se referment. Le bruit des roues des Caddies sur le goudron. Des bribes de conversation. Des pleurs d’enfant.

La route jusqu’à l’embranchement de l’aéroport de Figari serpente le long des massifs montagneux, surtout autour de Sartène. Puis la T40 devient plus docile et se déroule à travers le maquis presque en ligne droite jusqu’à Bonifacio. On longe le fond du port, un coup d’œil sur la citadelle médiévale qui surplombe la mer, et on monte en direction des parkings proches du cimetière marin. Ici, faire abstraction de la foule de touristes grouillante de partout. S’enfermer dans une bulle et imaginer un temps d’avant, un temps médiéval. Les fortifications, la haute-ville, le vent, la mer et en face, la Sardaigne.


Rentrer dans le cimetière marin, s’attarder sur les noms, la forme des caveaux.





Puis se rapprocher de la ville haute, s’engouffrer dans les ruelles saturées de visiteurs avides de trouver une place pour se restaurer en terrasse, de s’offrir un dernier souvenir de vacances. Il fait chaud, mais à certains coins de rue, le vent reste le bienvenue.


Profiter le la vue.


Descendre ensuite vers le port. Longer le quai sous le regard ancestral de la citadelle.


Magnifique Point de vue! La foule en moins et tout serait parfait!
à ce stade de la journée, faut juste imaginer…
le cimetière tel un refuge…