les voyages ne sont jamais les mĂȘmes, pourtant c’est toujours la mĂȘme force qui me propulse vers cet inconnu
On quitte Cape Cod sous un ciel nuageux gorgĂ© dâhumiditĂ©. Direction Plymouth, une des villes les plus anciennes des Etats-Unis, fondĂ©e en 1620 par les colons du Mayflower.
En approche de Plymouth, les gros nuages menaçants se percent et ce sont des trombes dâeau qui se dĂ©versent sur la ville au moment de notre entrĂ©e dans la partie historique oĂč la centaine de colons anglais ont dĂ©barquĂ©. Nous ne verrons que la statue de William Bradfort, lâun des Pilgrim Father, le cĂ©lĂšbre Plymouth Rock, symbole de lâemplacement de la crĂ©ation de la Nouvelle Angleterre, et la rĂ©plique du Mayflower II accostĂ© au ponton.


Nous ne verrons ni la Sgt. William Harlow Family Homestead, ni la Harlow Old Fort House (1677), ni la Jabez Howland House. Les conditions météo étaient trop mauvaises.

En contournant Boston par lâI-95, il faudra compter plus dâune heure de route pour rejoindre Salem. Point de chute, la Maison aux Sept Pignons et la maison natale de Nathaniel Hawthorne.

Nous arrivons Ă point pour la visite de 1:20 pm. Le guide fait entrer le groupe dans la maison par une petite piĂšce qui tient lieu de salle d’attente, puis aprĂšs quelques informations pratiques, la porte s’ouvre sur une enfilade de piĂšces mises en scĂšne pour nous embarquer Ă l’Ă©poque oĂč l’auteur visitait sa cousine, propriĂ©taire des lieux. Les plafonds bas, les planchers dĂ©formĂ©s, les couloirs Ă©troits contribuent Ă nous embarquer vers une autre Ă©poque.





Heureusement que William Bradford avait un chapeau aux larges bords et un impermĂ©able !et j’adore ces maisons aux bardeaux de bois cachĂ©es dans les arbres…
je t’ai attrapĂ©e juste avant de dĂ©crocher de mon Ă©cran pour ce soir, j’ai mĂ©ritĂ© ma soirĂ©e de reposencore un bon bout de journĂ©e pour vous lĂ -bas…
Le tour Operator avait-il prévu de la pluie?
M
Hi Golden Eyes, What a day, it must have been!! Raining cats and dogs, the landscape turning grey, blurred by the heavy rains. Pas de meilleur temps pour sâimmiscer dans lâatmosphĂšre littĂ©raire et la demeure de Nathanie Hawthorne ! Sa demeure donne un peu le frisson sous son rouge Ă©clatant, je ne sais pourquoi, sa façade silencieuse avec son arbre Ă la branche torturĂ©e qui semble barrer le passage aux intrus ? Ne manque plus quâune sorciĂšre… dâHalloween !
Merci Golden Eyes pour cette nouvelle page de ton road trip américain, aprÚs les embruns de la mer, la pluie en rafale, mais demain sans doute le soleil !
oui, le soleil reviendra …!