crnt maroc đŸ‡Č🇩 | Marrakech J5

les voyages ne sont jamais les mĂȘmes, pourtant c’est toujours la mĂȘme force qui me propulse vers cet inconnu

Comme une journĂ©e de fin de sĂ©jour. On passe et on repasse sur les mĂȘmes pas pour partir du riad et y revenir, on foule les mĂȘmes ruelles ou presque dans le labyrinthe des souks pour se rendre d’un point Ă  un autre de la mĂ©dina. On se perd, on se retrouve, on repĂšre des lieux, des visages, des odeurs de cuir, d’épices. On traverse diffĂ©rents quartiers, on devine parfois leur spĂ©cificitĂ©, du meuble au cuir tannĂ©, de la laine teintĂ©e Ă  la vannerie, des plats Ă  tajine aux babouches multicolores.

La maison de la photographie, une Ă©troite entrĂ©e qui s’ouvre sur la fontaine centrale d’un petit riad de charme. En toute intimitĂ©. Trois Ă©tages de photographies en noir et blanc et un bond en arriĂšre de plus d’un siĂšcle. Le Maroc des annĂ©es 1879 aux annĂ©es 1960. Et toujours ces belles mosaĂŻques.

L’écrivain

Il y a trois ans, j’avais dĂ©jĂ  Ă©tĂ© touchĂ©e par une grande partie de la collection permanente. Que les photographes concernĂ©s me pardonnent de ne pas avoir retenu leur nom, c’est surtout le regard de chacun qui m’a parlĂ©. Un geste, une silhouette, un regard, un mouvement et l’imagination fait le reste. On est transportĂ© dans un ailleurs qui nous guide vers une Ă©poque lointaine, nous offre une image diffĂ©rente de notre prĂ©sent. Vestige d’un temps rĂ©volu.

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